Comment naît l’inspiration ? Je n’ai pas vraiment de recette. Parfois c’est le vide sidéral, d’autres fois une multitude d’idées passent comme des petits nuages, avec plus ou moins de consistance. J’en attrape un, il se dégonfle. Un autre, pareil. Et puis de temps en temps l’un d’eux prend forme et il en naît un texte.
Toujours est-il que les concours de nouvelles constituent une bonne source d’inspiration. Cette année, celui organisé par Lire Magazine et Librinova proposait de rédiger un texte débutant par la première phrase du roman de Gustave Flaubert, Salammbô : « C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar… »
Pendant près de deux mois, j’ai eu cette phrase sous les yeux. Elle ne m’évoquait rien. Et puis un matin, alors qu’un rayon de lumière filtrait sous le store, tentant de chasser les brumes du sommeil, une image m’est apparue : celle d’une souris furetant dans les luxuriants jardins d’Hamilcar, tandis que, tout autour, grondait la guerre des mercenaires, toile de fond du roman. J’ai ouvert un document vierge, tapé l’incipit… et la petite souris Kara a commencé à prendre vie. Sur ce fond de guerre peint par Flaubert, elle s’est mise à dérouler un message de paix.
Les voies de l’inspiration sont impénétrables… mais une petite chose m’intrigue : quelques jours après avoir mis le point final, une phrase m’est revenue en mémoire. Celle que dit le guide du petit train touristique de Concarneau lorsque l’on passe à hauteur d’un amas rocheux non loin de la plage des Sables Blancs : « C’est ici, sur l’île aux souris, que Gustave Flaubert aimait s’installer pour écrire face à l’océan. »
Flaubert ? Souris ? Tiens, étrange…
Bonne lecture !
C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar… Kara, une jolie souris grise aux yeux vifs et au museau pointu, s’apprêtait à y pénétrer discrètement grâce au tunnel creusé sous le mur d’enceinte par son époux Hamil. Sitôt à l’air libre, elle s’immobilisa au pied du lierre qui partait à l’assaut de la muraille, découvrant un spectacle inhabituel. D’ordinaire l’endroit était paisible, baigné par l’odeur des lis et des centaines de roses. Elle aimait s’y promener à l’ombre des palmiers dattiers, dissimulée par les hautes herbes qui lui chatouillaient les moustaches. Ici, elle trouvait quelque pistache à ramasser, là, une grenade bien mûre, éclatée dans sa chute en centaines de perles translucides explosant sous la dent. Elle prenait plaisir à suivre les sarments tortueux des vignes bien alignées, croquant çà et là un grain charnu, laissant prudemment de côté les verts qu’elle savait amers. Parfois, elle poussait jusqu’à un bâtiment de bois qui sentait la paille, la pierre chaude et la sueur. Quelques hommes s’y agitaient, les muscles bandés et le corps luisant, actionnant une gigantesque meule, réduisant en farine le grain destiné aux cuisines du palais qui se dressait non loin. Elle entrait, grignotait la toile d’un sac ventru, s’y glissait furtivement et faisait une orgie de grains. Rassasiée, elle s’attachait ensuite à collecter de quoi nourrir sa famille, nichée de l’autre côté du mur, à l’ombre d’un pin d’Alep odorant, près d’une source joyeuse au clapotis rafraîchissant.
Mais aujourd’hui, c’était différent. Partout des humains en vêtements de guerre, les muscles saillants, étaient vautrés à même le sol, entrechoquant des coupes d’où débordait un liquide pourpre à l’odeur épicée, parlant fort et riant puissamment. D’autres, malingres et vêtus d’une simple tunique, se frayaient un passage, portant à bout de bras de larges plats où s’amoncelaient des morceaux de viandes et de poissons grillés, laissant dans leur sillage une odeur de charbon, de marée et de sang. Partout, on chantait, on criait, on s’invectivait. Le vin coulait à flots et avec lui le prodigieux vacarme allait en s’amplifiant. Kara était un peu étourdie par le bruit, la chaleur et la profusion de nourriture. Elle devait pourtant garder l’esprit clair pour éviter les semelles de cuir et les corps avachis qui menaçaient de l’écraser. Elle se faufila jusque sous une table basse en bois de sycomore et commença à grignoter les aliments que de grosses mains poisseuses laissaient échapper. Figues, miel, dattes, elle se délectait de tout ce sucre qui engluait ses moustaches. Quand elle fut repue, elle entreprit de rassembler les graines d’une tranche de pastèque gisant au sol, et, traînant derrière elle une croûte de pain bis, elle sortit de sa cachette. Emportée par l’ivresse ambiante, elle mit quelques minutes à s’orienter, puis finit par aviser la bouche du tunnel. Elle écarquilla les yeux. Une tête émergeait de l’ouverture. Une souris rousse et trapue, inconnue. Qui cela pouvait-il bien être ? Elle approcha. Le petit animal se leva sur ses pattes arrière, la considéra un instant en penchant la tête, et disparut.
Kara rejoint son nid. Hamil l’attendait, impatient.
— Tu en as mis du temps ! Les enfants réclament à manger.
— Il fallait que je sois prudente. Tu verrais ça, de l’autre côté. Un spectacle incroyable ! Des hommes partout ! J’ai failli me faire piétiner.
Kara posa ses provisions et commença à préparer le repas. Hamil s’approcha et la renifla.
— Tu as rencontré quelqu’un ? Je sens une odeur inconnue.
— Oh, c’est probablement quand je suis revenue par le tunnel. J’y ai aperçu une souris rousse.
Aussitôt, Hamil se raidit :
— Une souris rousse ? Ah, je vois. J’ai entendu parler d’une nouvelle famille venue du sud qui s’est installée un peu plus loin, près du bouquet de laurier-rose. Ils vont nous voler notre nourriture !
Kara glissa d’une voix fluette.
— Elle n’a rien pris…
— C’est ça ! Ça commence par un repérage, et ensuite ça s’installe, ça prend ses aises et bientôt ça nous empêchera d’utiliser le tunnel ! Notre tunnel !
— Elle n’avait pas l’air méchante…
— Évidemment, toi tu te laisses prendre. Ah, ils vont voir de quel bois je me chauffe ! Je réglerai ça demain.
Sur ce, ils se couchèrent, tandis qu’au-delà de la muraille, les bruits continuaient de monter. Cris de colère, mugissement de cors furieux, fracas de pièces métalliques entrechoquées, là-bas aussi un vent de révolte semblait souffler.
Quand Kara s’éveilla, Hamil n’était plus là. Elle rassembla ses petits, leur donna à manger et les interrogea :
— Vous savez où est Papa ?
Les plus petits, les yeux encore embués de sommeil, secouèrent la tête. Mato, l’aîné de la fratrie, indiqua :
— Il est parti par-là. Vers le tunnel.
Kara tourna la tête. Effectivement, plus loin, au pied de la muraille, elle apercevait Hamil, poil hérissé, bave aux lèvres, menaçant de ses griffes un inconnu au pelage roux et aux larges épaules.
— Maman, qu’est-ce qu’il fait ? s’inquiéta un des souriceaux.
— Il protège l’entrée du tunnel.
— Il va se faire battre ?
— Ne t’inquiète pas, ça va aller, dit Kara en poussant doucement le petit hors de vue de la scène qui se déroulait plus loin.
Pour tromper sa propre inquiétude, Kara épousseta le nid puis alla chercher de l’eau à la source. Quand elle regarda de nouveau vers le tunnel, un nuage de poussière s’élevait, opaque, tourbillonnant. Les deux mâles s’affrontaient, dressés, griffes tendues en avant. Au-delà du mur, on entendait crier et marcher au pas.
— Maman, j’ai faim !
— Je sais, mon petit, je sais. Mais je ne peux pas passer par le tunnel pour l’instant.
— Qu’est-ce qu’on va faire ? questionna le petit en pleurnichant.
— Sois un peu patient, je vais trouver une solution.
Le temps avançait. Pensant pouvoir retourner dans le jardin à sa guise et l’hiver étant loin, Kara n’avait pas fait de provisions. Il fallait qu’elle agisse sans tarder, sinon ils allaient dormir avec le ventre vide. Elle se creusa la tête un moment. Elle appela Hamil, en vain. Il continuait à batailler. Elle n’osa pas s’approcher, sachant que la fureur ne lui était jamais de bon conseil. Elle se redressa. C’était décidé, elle se passerait de lui ! Aux grands maux, les grands remèdes, elle allait percer un autre tunnel ! Elle longea la base de la muraille, avisa un endroit où la terre semblait plus meuble, et, avec ses petites griffes, se mit à creuser, déterminée.
Le temps s’écoulait, inexorablement. Il devenait vraiment urgent de se ravitailler. À l’idée de toute la nourriture qui devait traîner dans l’herbe de l’autre côté, l’estomac de Kara se mit à gargouiller. Mais rien à faire, seule, elle n’arriverait pas à franchir la muraille. Elle tourna la tête à droite, à gauche, cherchant une solution, et aperçut le laurier-rose. Bien sûr ! D’un pas vif, elle se dirigea dans sa direction. Puis ralentit. La famille de souris rousses était bien là. Elle entendit la maman souris tenter de rassurer ses petits.
— Mais non, n’ayez pas peur, votre père va bientôt revenir. J’ai vu de la nourriture de l’autre côté du mur. Des dattes, des noix, du pain, des pommes, du raisin… Je vais aller en chercher… Ne vous inquiétez pas.
Kara se gratta la gorge.
— Hum hum… Bonjour…
La souris rousse leva des yeux angoissés, puis, après une courte hésitation, salua à son tour.
— Euh… Bonjour…
— Je… Je suis Kara. Je crois que votre mari est en train de se battre avec le mien devant l’entrée du tunnel…
— Oh, oui, bonjour. Je lui ai dit d’aller discuter, de trouver un accord pour partager l’accès à cet immense jardin de l’autre côté du mur, mais il n’a rien voulu entendre. Il a dit qu’il était plus fort, qu’il allait prendre le pouvoir.
— Ah, je vois…
Kara marqua une pause puis tenta une explication :
— Je crois qu’on appelle cela l’instinct. Les mâles protègent leur territoire, leur famille. On n’y peut pas grand-chose…
Par-delà les murs et le jardin, les vociférations de la foule et le claquement des armes couvraient maintenant le chant des oiseaux et le murmure de la source proche. Les hommes se battaient-ils eux aussi pour protéger leurs proches et leur foyer ? Ou bien avaient-ils soif d’autre chose ?
Kara reprit :
— Mais mes petits ont faim. Les vôtres aussi je crois…
La souris observa ses souriceaux, blottis contre elle.
— Je n’ai plus de réserves, je suis bien embêtée.
— Voulez-vous m’aider à creuser un autre tunnel ? J’ai commencé, mais seule, je n’y arrive pas.
Sans hésitation cette fois, la souris rousse déclara :
— D’accord, bonne idée !
Elle tendit sa patte.
— Allons-y. Au fait, moi, c’est Flo.
Les deux souris, unissant leurs efforts, eurent vite fait de dégager un passage, étroit, mais suffisant pour leurs corps minces. Elles débouchèrent de l’autre côté. Les hommes étaient partis. On les entendait gronder plus loin, au pied de l’imposant palais à la façade de marbre blanc, ponctuée de portes rouges et d’escaliers d’ébène. Dans le jardin régnait un spectacle de désolation. De nombreux arbres avaient brûlé, des hommes avaient trouvé la mort et gisaient dans leur sang. Mais pour les mamans souris, l’urgence était de ramener de quoi manger, et le sol était jonché de nourriture. Elles firent rapidement leur marché. Tandis qu’elles retournaient vers leur petit passage, Kara perçut un mouvement. Elle fit volte-face. Une silhouette gracieuse, comme irréelle, filait entre les oliviers. Kara retint son souffle devant cette vision presque surnaturelle. Fixé à ses hanches, un voile vaporeux, iridescent, aux reflets tantôt pourpres, tantôt bleus, flottait au vent. Il semblait tissé de lumière. D’une lumière sacrée. « Le voile d’une déesse, assurément », songea Kara. Elle s’arrêta net, déposa ses provisions, souffla à Flo de rentrer sans elle, puis, subjuguée, s’élança sur les traces de l’apparition. Les pieds de la femme touchaient à peine le sol. Dans son sillage flottait un parfum envoûtant de myrrhe et de jasmin. Enivrée, Kara la suivit. La femme ralentit et reprit un instant son souffle, jetant des regards inquiets par-dessus son épaule, comme craignant d’être poursuivie. Arrivée à sa hauteur, la petite souris avisa un bout de fil doré qui pendait du voile. Elle le saisit entre ses dents et tira doucement. La femme reprit sa course et le fil se dévida, tant et si bien que Kara se retrouva bientôt avec une pelote toute dorée. Elle en coupa l’extrémité de ses dents pointues, retourna sur ses pas, ramassa ses denrées, glissa le tout, non sans peine, par le passage étroit et regagna son logis.
Hamil n’était pas rentré. Le ventre noué, Kara prépara le repas et entreprit de garnir le nid avec le joli fil doré. Au loin, du côté du palais, des hurlements s’élevèrent. Une masse en colère semblait ne plus contenir sa haine. Elle scandait un nom. De plus en plus vite. De plus en plus fort. Suivirent des bruits de chaînes. La clameur enfla encore. De plus en plus inquiète, Kara scrutait l’horizon. Le cri déchirant d’une femme couvrit soudain le vacarme. Puis plus rien. Silence total. Un frisson parcourut l’échine de Kara. Qu’avait-on arraché à cette femme pour qu’elle pousse un tel hurlement ? Le temps semblait figé. Kara fixait le chemin, le cœur battant. Une silhouette commença à s’y dessiner. Était-ce… ? Elle laissa échapper un couinement de soulagement. Oui, c’était bien Hamil qui s’avançait ! Il avait l’air mal en point, mais grâce au ciel, il était vivant ! Kara l’aida à s’installer, lui donna à boire et à manger. Hamil soupira.
— Bon, je crois qu’il a compris que c’était notre tunnel !
— Comment va-t-il ?
— Comme moi. Éreinté, je suppose. Je retournerai garder l’entrée demain.
Hamil prit soudain conscience de la nourriture qu’il était en train d’avaler.
— D’où vient donc tout cela ?
Kara expliqua. Le tunnel inaccessible. La décision de creuser. L’autre famille affamée. Flo. La coopération. Le passage partagé. Boudeur, un peu vexé, Hamil alla se coucher. Mais ? Comment se faisait-il que le nid fût si douillet ? Et quels étaient donc ces reflets dorés ? Il ne le dirait jamais, son orgueil en aurait souffert, mais au fond, il n’était pas mécontent de ce nouveau confort. Bien au chaud, il s’endormit.
*
Les semaines passèrent. Les mâles renoncèrent à déterminer qui était le plus fort. Ils se battaient froid mais restaient chacun chez soi. Les enfants, quant à eux, ne se souciaient absolument pas de ces histoires de grands. Bondissant par-dessus la source, ils filaient, du laurier-rose au pin d’Alep, du pin d’Alep au laurier-rose. Ils s’arrosaient, croquaient des noix et des amandes, confectionnaient des barques de fortune avec les coques, creusaient, escaladaient, se balançaient en riant.
Un jour, Mato, gêné, s’approcha, de sa mère.
— Eh bien, que t’arrive-t-il mon grand ?
Il hésita.
— Maman, comment on sait quand on est amoureux ?
Kara ressentit un pincement au cœur. Son petit était devenu grand ! Alors elle lui conta la bouche sèche et les tremblements, les pensées vagabondes et le cœur palpitant, la douleur de l’absence, le bonheur irradiant.
— Alors, je suis amoureux de Sala ! déclara Mato, sautant de joie.
Sala, la fille aînée de Gus et Flo, le couple de souris rousses, leurs voisins.
— Je voudrais lui offrir un cadeau ! Aide-moi, s’il te plaît !
Digérant rapidement la nouvelle, emportée par la joie de son fils, Kara se mit en quête d’une idée. Son regard fut attiré par une lueur dorée émanant de leur couche. Le fil enroulé semblait l’appeler. Elle s’avança et le prit dans ses pattes. Une vague de douceur, d’amour et de sérénité l’envahit. Elle en fut alors certaine, la déesse du voile veillait sur eux.
Elle se retourna vers son fils :
— J’ai une idée ! Avec un peu de ce fil doré, je vais tisser une parure pour ta dulcinée. Elle vous portera bonheur.
Mato battit des pattes et se jeta au cou de sa mère.
— Merci Maman ! Tu seras toujours la meilleure dans mon cœur !
Quelques jours plus tard, Mato, transportant un paquet soigneusement emballé, se dirigeait vers le laurier-rose. Kara le regardait s’éloigner. Hamil approcha.
— Où va-t-il ?
— Il va offrir un cadeau à son amie Sala. Je crois bien qu’ils vont se fiancer…
Hamil devint rouge de colère et gronda :
— Quoi ! Une union avec cette famille ? Ces souris rousses venues du sud ? Il n’en est pas question !
Il s’apprêtait à poursuivre son fils pour l’arrêter. Kara posa une patte rassurante sur son épaule.
— Regarde-le danser sur le chemin… Il est heureux. N’est-ce pas là le plus important ?
Hamil soupira, puis enlaça sa femme. Tête contre tête, ils regardèrent tendrement leur petit devenu grand s’éloigner vers son destin.
Ce soir-là, Kara se coucha, sereine. Elle avait bien élevé ses enfants. Elle les avait nourris, instruits, mis sur le chemin de la vie. Elle pouvait maintenant se reposer, avec le sentiment du travail bien fait.
Elle se tortilla un peu pour se ménager un creux confortable dans la couche moelleuse et dorée, puis glissa dans le sommeil. Ses pensées s’envolèrent. Elle sautillait parmi les herbes folles, s’enivrait du parfum des roses et des genêts, se délectait d’une pomme étincelante au jus délicieux. Dans le ciel flottaient quelques nuages cotonneux, parés de milliers de couleurs légères. Autour d’elle gambadaient ses nombreux petits-enfants. Avec eux, elle savourait, se repaissait, se roulait dans le jardin des délices.
Soudain, brisant la féerie de l’instant, un nuage plus sombre apparut. Il avançait rapidement, projetant une ombre épaisse sur son paradis. La terre trembla. Une voix surgie d’un temps non encore advenu emplit l’espace et lâcha, dans un monumental fracas : « Carthago delenda est ! ». Dans son sommeil, la petite souris fronça les sourcils. Elle frissonna, se recroquevilla un instant. Puis elle haussa les épaules, se retourna, s’enroula dans le fil doré et soyeux, ajusta sa position et reprit le cours de son rêve, celui d’un avenir empli de joie.
Elle ne croyait pas aux rêves prémonitoires… Et de toute façon, elle ne comprenait pas le latin !

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